Sainte Julienne de Nicomédie
Dernière mise à jour : 1 juin 2020
Martyre en Bithynie (4ème s.) Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamné par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale. Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices : "Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l’espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l’eau bouillante où elle est plongée. - Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu’au moment où sa main cueille la dernière palme." Sainte Julienne de Nicomédie Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent la marier au préfet de la ville impériale. Mais elle avait donné sa vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible. Son amant devint son tortionnaire. Il la fit mettre nue devant lui pour la flageller. "Voici mes caresses." Il la fit pendre par les cheveux qu’elle en eût le cuir chevelu arraché. "Voici ta coiffure." Ses bourreaux eux-mêmes en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ. Ils furent sur le champ décapités. Elle-même, à dix-huit ans, eut également la tête tranchée. Aux XVIIIe et XIXe siècles, il existait au Val St Germain un pèlerinage très populaire, lié au culte de sainte Julienne. Sainte Julienne de Nicomédie fut martyrisée au troisième siècle en étant plongée dans une cuve de plomb fondu, devenu tiède à son contact, puis elle fut décapitée. Cette sainte était invoquée pour la guérison des fièvres, des épidémies, des maladies infantiles et de la stérilité. (diocèse d’Évry). Chaque année, des centaines de pèlerins venus des paroisses environnantes venaient au Val-Saint-Germain pour offrir des « souches ». Ce sont de gros porte-cierges en général en bois sculptés et peints, témoignages d’un art populaire et naïf.
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