Saint JULIEN DE BRIOUDE
Dernière mise à jour : 1 juin 2020
Saint Julien de Brioude Martyr (✝ v. 304) Julien était originaire de Vienne sur le Rhône et, pour ne pas s’exposer inutilement à la persécution de Dèce, il s’enfuit. Mais il fut rattrapé près du village de Brioude en Auvergne. Les soldats le décapitèrent. Son culte fut si grand que près de quatre-vingt dix localités et communes portent son nom en France. "Les chrétiens du Puy en Velay ont versé leur tribut au témoignage de la Foi jusqu’au don de la vie. Dans les premiers siècles, à l’époque des persécutions de l’Empire Romain ont été tué en haine de la foi Saint Julien à Brioude, Saint Ferréol, Saint Ilpize..." (diocèse du Puy) La présence de chrétiens dans l’armée romaine provoque, entre 287 et 290, une réaction qui se manifeste par des mesures ponctuelles, plutôt qu’une persécution généralisée. Tel est le cas pour Julien, Viennois de naissance, soldat légionnaire et pour Ferréol, centurion de la même légion. La communauté de religion rapproche ces 2 légionnaires. Lorsque Ferréol, qui sait se montrer discret dans les manifestations de sa foi, apprend les mesures qui se préparent contre les chrétiens, il avertit Julien qui, lui, affiche volontiers sa foi. Il l’invite à fuir en Auvergne, mais Julien est rejoint à Brioude où il est tué et décapité. Les soldats ramènent sa tête à Vienne en témoignage de l’accomplissement de leur mission. Quant à Ferréol, dénoncé, il s’enfuit ; mais rejoint, il est arrêté, jugé, condamné et exécuté. Le corps de Ferréol et la tête de Julien étaient vénérés dans la basilique Saint-Ferréol-en-Gal, construite par saint Mamert, mais aujourd’hui entièrement détruite. (saints du diocèse de Grenoble - 30 août) "C’est sans doute en 304 que Saint-Julien a subi le martyre à Brioude. Parti de Vienne en Dauphiné, peut-être sur les conseils de Ferréol, il vint se réfugier en Auvergne au vicus de Brioude où l’on célébrait les fêtes païennes. Il est arrêté par les émissaires du chef de garnison Crispinus. Ceux-ci le décapitent et emportent sa tête à Vienne, après l’avoir lavée dans une fontaine (’Fontaine St-Julien’ à 2 Km direction de Clermont). Son corps est enseveli par deux vieillards Arcons et Ilpize qui ’retrouvèrent alors la vigueur de leur jeunesse’. Tels sont les faits relatés par Grégoire de Tours dans le ’livre des miracles’. La première communauté chrétienne à Brioude : Ce que l’on peut dire avec certitude, c’est que Julien est mort pour témoigner de sa Foi en ce lieu appelé par Sidoine Appolinaire : ’Benigna Brivas’ (Brioude la douce). Ce témoignage de Foi a marqué les gens du pays. Les auteurs parlent de la ’conversion des paysans’ qui détruisirent les statues païennes et les jetèrent dans un lac. Peut-on parler de la naissance de l’Eglise à Brioude à ce moment-là ? Ce n’est pas certain. Mais c’est probablement autour de son tombeau que s’est rassemblée la première communauté chrétienne et c’est bien à cause du martyre de Saint-Julien que Brioude est entrée dans l’Histoire. (diocèse du Puy où il est fêté le 30 août) "Soldat romain, il a subi le martyre à Brioude en 304. Parti de la ville de Vienne, prés de Lyon, il alla se réfugier en Auvergne où finalement il fut saisi par Crispinus, le chef de la garnison locale, et décapité sur le champ. On raconte encore que deux vieillards, Arcons et Elpize, se chargèrent d’ensevelir son corps et retrouvèrent aussitôt la vigueur de leur jeunesse. Un premier martyrium s’éleva à l’emplacement de sa sépulture dès le quatrième siècle, qui est à l’origine même de l’église de Brioude. Julien témoigna donc de sa foi par le supplice et, par son exemple, convertit beaucoup de paysans de la région, alors encore largement païenne. Saint thaumaturge, son culte se répandit rapidement à travers toute la Gaule, comme l’attestent encore de nombreux toponymes et lieux de culte, dont bon nombre sont situés sur les routes de Saint-Jacques-de-Compostelle." (Église Saint Julien le Pauvre à Paris - les saintes reliques de notre paroisse) "Qui était Saint-Julien ? Il s’agit de Saint-Julien de Brioude, l’un des plus fameux martyrs de la Gaule. Tribun romain, il tenait garnison à Vienne dans le Dauphiné. En l’année 304, au temps de la persécution de Dioclétien, il fut décapité prés de la ville de Brioude en Auvergne où il s’était réfugié. Il s’était livré à ses bourreaux pour éviter que ceux qui le cachaient soient victimes de représailles. Trois siècles plus tard sa tête fut retrouvée par Grégoire de Tours et Saint Mamers. Le tombeau du martyr devint à Brioude un lieu de culte. Les miracles qui s’y faisaient tiennent une grande place dans la légende dorée du Moyen-Age. Aux XIe et XIIe siècles fut bâtie à Brioude une imposante basilique romane, la plus belle d’Auvergne, et c’est un haut-lieu des pèlerinages anciens où les rois de France s’arrêtaient quand ils se rendaient au Puy. Le culte de Saint-Julien se répandit dans toute la France et de nos jours, prés de 300 églises portent encore son nom..." (Histoire de l’église de Saint Julien de Royaucourt - site des Amis de l’église) Un internaute nous communique : "La date de son martyr a été recalée en 304 par l’Abbé Cubizolles. Vous pourriez aussi parler de son amitié avec Saint-Ferréol, en garnison à Vienne, martyrisé aussi sous Dioclétien. La tradition dit que la tête de Julien avait été ramenée à Vienne et réunie avec Ferréol dans son tombeau." À Brioude au pays des Arvernes, au IIIe siècle, saint Julien, martyr. Soldat à Vienne, selon la tradition, aux premières nouvelles de la persécution, sur le conseil de saint Ferréol, il vint à Brioude, et c’est là qu’il reçut la palme du martyre. Martyrologe romain
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