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Bienheureuse MARIE-ASSUNTA PALLOTTA

MARIA ASSUNTA PALLOTTA



Religieuse italienne, Bienheureuse


1878-1905


Née le 20 août 1878 à Force, en Italie. Elle fut baptisée deux jours après et confirmée à l’âge de 2 ans. Son père était un ouvrier souvent sans travail. Sa mère dut travailler dur pour nourrir ses cinq enfants. Le papa quitta la maison quand Maria avait 11 ans. Comme elle était l’aînée, elle aida sa mère à élever ses petits frères, en partant au travail. Elle n’avait été à l’école que deux ans. En témoignant lors de sa béatification, beaucoup de gens dirent se souvenir qu’elle s’animait dès qu’on lui permettait d’enseigner la foi aux autres. Elle pratiquait des pénitences dures pour son âge et elle avait toujours son chapelet, dirent-ils. Elle eut une très grande joie à 12 ans, lorsqu’elle fut autorisée à faire sa communion.


Désirant devenir religieuse, elle s’en remit à son curé, qui l’envoya rencontrer les sœurs franciscaines Missionnaires de Marie. Elle y est entrée à 19 ans et fit son noviciat à Grottaferrata. Elle demanda et obtint la permission de garder son nom de baptême. Comme postulante, elle travailla à la cuisine, où elle fut un modèle d’obéissance et d’observance des règles. Elle dit à une de ses sœurs : « On est vraiment bien à Grottaferat et la vie est vraiment franciscaine. C’est un vrai paradis. Quand on travaille dans les champs, la solitude est une vraie convocation à la solitude, le recueillement et la prière. Elle fit sa profession en décembre 1900. Puis elle retourna dans ses champs. Sa vie était caractérisée par sa pratique de la charité fraternelle. Chacun se souvent de ses sacrifices, de sa joie de servir. Sœur Assunta vivait en présence de Dieu, disant souvent « Pour l’amour de Dieu ; tout pour Jésus ; Ce que Dieu veut, comme il le veut, et que sa volonté soit faite. » Elle désirait de toutes ses forces la conversion des païens. Elle priait pour eux, et offrait sa vie. Elle aimait aussi les pauvres âmes du purgatoire récitant chaque jour « Repos éternel ». En janvier 1904, elle écrivit à ses parents et leur déclina sa volonté missionnaire « Je demande au Seigneur la grâce de faire connaître dans ce monde, la pureté des intentions – qui consiste à faire tout pour l’amour de Dieu, même les choses les plus ordinaires. » Elle fit ses vœux solennels en février 2004.


A la nouvelle du martyre de sept franciscaines missionnaires dans le Shanxi, le 9 juillet 1900, elle demanda à être envoyée en Chine. Elle s’embarqua le 19 mars 1904 à Naples avec huit autres religieuses et parvint en Chine au bout d’une traversée de trois mois. Elle voulait être apôtre : on lui confia la cuisine. A cette époque, les religieuses furent atteintes par une épidémie de typhus. Elle avait demandé en 1903 la permission de faire le « vœu d’amour ». L’hiver fut très rude, sévère, et un garçon du forum devint sérieusement malade. On diagnostiqua le typhus. Le 19 mars, juste un an après avoir quitté l’Italie, Assunta fut frappée du typhus. Le 25 mars, elle demanda le Viatique et l’onction des malades. Bien que ses supérieurs ne la voyaient pas sérieusement malade. Il parut mieux de lui accorder son souhait. Elle répondit aux prières et renouvela ses vœux. Le 7 avril, les sœurs, le confesseur de la communauté et quelques fillettes se rassemblèrent autour de son lit. Soudain, une odeur délicieuse, ressemblant à des violettes et de l’encens Le lendemain, autour de son corps, des gens arrivèrent pour constater le fait miraculeux.


Elle est morte à Shansi en Chine le 7 avril 1905 après avoir offert sa vie pour l’une de ses sœurs Elle disait : « je demande à Dieu la grâce de faire connaître au monde la pureté d’intention qui consiste à tout faire par amour pour lui ». Déjà vingt minutes avant sa mort et pendant trois jours après sa mort, un parfum mystérieux emplit la maison. Les Chinois appellent cette bienheureuse de 27 ans la « sainte au parfum ». Son corps sera exhumé en 1913 et trouvé intact.


Béatifiée par Pie XII le 7 novembre 1954 à Rome.


La bienheureuse voulut aller en Chine quand elle connut l’histoire des neuf Franciscaines missionnaires de Marie martyrisées en Chine le 7 juillet 1900 (voir ce jour). Sœur Marie Sarr († 14 mai 2007), qui a travaillé en Guyane avant de partir vers le Seigneur, doit sa vocation à la lecture de la vie de la Bienheureuse Maria Assunta Pallotta. Ainsi les saints sont-ils semeurs de sainteté.


Par Mgr Emmanuel LAFONT Le 2009-04-08

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